21h00 elle rentre de la danse. Elle me montre ce qu'elle a appris. Elle danse devant moi, sublime. Je la désire, envie d'elle, de son corps, envie de faire l'amour, j'ai une érection de la voir onduler devant moi si désirable. Puis elle s'asseoit dans le canapé. Elle désire son repas. Ce soir j'ai fait un gratin de pates avec des boulettes. Je la sers agenouillé. Elle m'octroie une récompense, me prend la tête et me plaque entre ses suisses contre son entrejambe, mmmmhhhh je m'ennivre de son parfum. Cela dure quelques secondes, c'est si bon. Puis elle mange, me dit de rester assis par terre au pied du canapé, je suis contre elle, c'est doux. Je la regarde, elle est belle!
Je suis bien, je me sens bien, pour moi cela semble si naturelle. Plusieurs fois je me relève pour la servir et lui apporte ce qu'elle demande toujours à genoux. Tout ceci me semble normal. De sa part je trouve qu'elle est de plus en plus naturelle, elle trouve ses marques, ma maîtresse me comble. Pour moi je trouve mon équilibre, enfin ! Je le sens bien au fond de moi je suis à ma place, je suis en accord avec moi-même au plus profond de moi, une quête de soi abouti!
Je reste là, ma joue contre son bras, c'est doux, elle regarde le film, elle m'embrasse régulièrement, c'est doux cet amour qu'on se donne. A un moment elle couche ma tête sur sa cuisse, plonge sa main sous ma chemise, me caresse le torse puis elle plante ses ongles dans ma peau, serre, je ne me plains pas, elle aime me "petrir" m'a-t-elle dit une fois, j'aime qu'elle le fasse. Je glisse "je t'aime maîtresse", c'est si bon de lui dire ces mots-là!
Au moment du coucher, un claquement de doigts impératif, elle désigne le lit. Je m'allonge, elle s'asseoit sur moi pour se déshabiller. Intensité, désir assouvi. Elle se comporte comme si j'étais un coussin, bouge, se relève, se rasseoit, à un moment elle me recouvre le nez et la bouche, je ne peux plus respirer, je ne bouge pas pour ne pas la déranger, c'est bon. Elle se relève, je dépose un bisou d'adoration. Puis dodo. Je m'endors heureux.

11 octobre 2005