Cette journée a commencé comme d’habitude, service du petit-déjeuner au lit pour ma Maîtresse. Et puis tendre câlin au lit, mais chaste ! Venir contre elle, sentir la chaleur de son corps, la douceur de sa peau, sa main sur moi, douce, chaude, légère et tendre. Ma tête sur sa cuisse, mon nez si près de son sexe, doux parfums chatouillant ma narine, évoquant un paradis inaccessible pour l’instant, tant envie d’y glisser longuement ma langue.
Journée de repos en ce qui concerne notre installation, pas de rangement aujourd’hui, besoin d’une pause. Mais aucune pause dans mon service : repas et autres tâches domestiques. Ma Maîtresse participe aussi, je crois qu’elle ne veut pas me laisser tout faire à 100%, elle me ménage, je la remercie d’ailleurs, même si je trouverais tout à fait normal qu’elle me laisse l’intégralité du travail domestique. Mais une fois elle m’a dit clairement que je n’avais pas à lui dire ce qu’elle ne devait pas faire, alors je me tais et je la laisse faire.
Aujourd’hui elle était merveilleusement belle, dans une tenue à faire ramper n’importe quel soumis : un pantalon kaki, un débardeur noir, et des spartiates aux pieds, pieds nus dedans bien sur ! Superbes chaussures qui me donnent qu’une envie : être en dessous, être un tapis ! J’en ai rêvé toute la journée mais je n’y ai pas eu le droit. Je n’en ai rien dit à ma Maîtresse, cela n’aurait fait que l’importuner et de toute façon elle le sait bien. D’ailleurs voici une photo de ses chaussures prises il y a déjà quelques semaines.
Cet après-midi pour s’amuser et me taquiner ma Maîtresse m’a donné une série de petites claques au visage, très rapides et dosées. Après je lui ai embrassé sa main et elle a dit « et on dit merci ». Ma Maîtresse exige de plus en plus souvent des remerciements après ce genre d’actes. Elle a raison car c’est pour le bien de l’esclave, cela entretient sa soumission et rappelle qui commande, qui a le pouvoir.
Ce soir quand elle était à l’ordinateur, j’ai espéré être appelé sous le bureau, mais encore une fois rien ! Par contre lorsque ma Maîtresse a fini elle s’est installé sur le canapé et a demandé un soin et une relaxation de ses pieds. Quel plaisir de prendre ses pieds sortant de ses chaussures et d’en lécher chaque centimètre, parcourir la plante de ses pieds longuement avec ma langue, les nettoyer d’une journée entière dans les chaussures, les rendre doux. Une délicieuse récompense pour un esclave, un honneur et un immense plaisir de servir ainsi ma Maîtresse. Mais aussi une belle excitation. Puis m’en occuper, limer, râper, crémer, masser. Ma Maîtresse affichait un air satisfait et relaxé après ce traitement, j’en suis très heureux.
9èmè jour sans jouissance, et toujours pas un mot à ce sujet de la part de ma Maîtresse. Je ne dis rien non plus, n’en montre rien de façon à ne pas la déranger avec ça, si elle fait ainsi c’est qu’elle le souhaite ainsi ! Et mon statut de soumis ne m’autorise en aucun cas à réclamer une quelconque jouissance. Je ne sais pas jusqu’où ma Maîtresse compte me mener ? Combien de jours encore ? Et combien de jours sans la faire jouir, sans la lécher, sans sentir son sexe sur ma langue ? Je sais que ce n’est pas une punition car je pense être un bon esclave et bien servir ma Maîtresse, même si je ne suis pas parfait. Elle le veut ainsi, c’est tout, de toute façon une Maîtresse n’a pas à se justifier !
Patience, je n’ai le droit que d’espérer et non d’attendre, ainsi va la vie d’un esclave soumis à sa divine Maîtresse.
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